Sacrement de la Réconciliation ou la Confession

Vous pouvez tout au long de l’année recevoir le sacrement du pardon en contactant un prêtre aux permanences de la paroisse  ou à une sortie de messe pour prendre un rendez-vous avec lui.

 

COMMENT SE CONFESSER ?

Se préparer au sacrement de pénitence et de réconciliation signifie se placer sous le regard d’amour de Dieu. Cela signifie aussi regarder sa vie traversée d’amour et de péché, et se rapprocher du Seigneur pour qu’il nous aide à discerner.

Avant d’aller voir le prêtre, n’hésitez pas à prendre un temps pour relire votre vie spirituelle, familiale, professionnelle… La parole de Dieu peut vous aider à vous mettre sous son regard avec simplicité et vous demander ce que l’évangile vous appelle à vivre.

Ce qui était autrefois nommé «examen de conscience» est plutôt un appel à vivre en cohérence avec soi-même, avec ses convictions et avec les paroles du Christ. Notre seule conscience ne suffit pas à nous guider. C’est la confrontation au modèle de vie incarnée en Jésus-Christ qui confère la dimension de péché à un acte, une pensée.

Il faut différencier la faute et le péché. La faute n’est le fruit que de la confrontation à la simple loi morale, alors que le péché n’existe que lorsque l’on se présente sous le regard d’amour de Dieu.

Le schéma « pratique » de confession est le suivant :

  • Le pénitent dit : «Bénissez-moi, mon père, parce que j’ai péché». Le prêtre béni alors le fidèle et l’invite à entrer dans la confiance pour cette confession.
  • Le pénitent peut dire depuis combien de temps il ne s’est pas confessé et présenter brièvement son état de vie.
  • Puis vient le temps de l’aveu des péchés reconnu à la lumière de l’amour infini de Dieu. Je reconnais avec simplicité mon péché, sans me justifier. On peut examiner les manquements envers Dieu, envers mon prochain et envers soi-même
    «De tous ces péchés, j’en demande pardon à Dieu, et à vous mon père pénitence et absolution».
  • Ensuite le prêtre, témoin de la miséricorde, relève, encourage, fortifie dans la foi celui qui reconnaît ses fautes avec contrition.
    – Il peut éventuellement essayer d’aider le pénitent par telle ou telle parole de conseil et de consolation,
    – Il peut proposer une pénitence, qui sera le plus souvent une prière ou une méditation d’un passage de l’Évangile ou un signe concret de conversion. La pénitence est une manière de vérifier notre désir de vie nouvelle et de rendre grâce à Dieu en toute chose.
    – Il invite à formuler un acte de contrition,
    – Il prononce la formule d’absolution,
    – Il invite à repartir dans la paix.

Acte de contrition

Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé
parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable,
et que le péché vous déplaît.
Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce
de ne plus vous offenser et de faire pénitence.

Source : liturgie.catholique.fr

CONFESSION, RÉCONCILIATION, PÉNITENCE : QUELLES DIFFÉRENCES ?

La confession, c’est quand nous, par l’aveu de nos faiblesses, de nos péchés, de ce qui est moche dans nos vies aux yeux de Dieu, reconnaissons que nous sommes pécheurs.
La réconciliation, c’est quand Dieu, par l’intermédiaire du prêtre, nous donne son pardon, nous dit qu’il nous aime et que nous avons du prix à ses yeux.
La pénitence, c’est une proposition que le confesseur nous donne pour montrer à Dieu que nous voulons revenir vers lui, changer quelque chose dans nos vies, nous ajuster à lui.

 

Propos recueillis auprès du père Marcel Hallynck par Maryse Masselot (revue Église de Lille n°10-2016)